27.6.2011 astorga - rabanal del camino 22 km en 5h29
glycémie à 1,05
jacques me dit qu'alain a essayé de me réveiller à 5h mais comme j'ai grogné il m'a laissé dormir
donc lever à 6h15
petit déjeuner avec jacques et départ à 7h après avoir vu une dernière fois les automates de la mairie sonner les heures
même avec la chaleur, le chemin est plus agréable que ces derniers jours et nous avons dû quitter enfin la meseta et la rn 120
comme nous passons devant la seule épicerie du village nous en profitons pour nous ravitailler pour ce soir et demain avant de chercher le gîte municipal
gîte très sympa où nous sommes accueillis par rosa une hospitalière au petits soins pour ses pélerins
nous aurons un dortoir de 10 lits pour 4 : chacun à un angle de la pièce, quel luxe
jacques réussit à me persuader de me lever à 5h pour partir à 6h afin de grimper à la croix de fer à 1500m d'altitude avant la canicule
c'est là que j'ai décidé de déposer la coquille st jacques que je porte accroché au sac à dos depuis le puy en velay
ayant eu une nuit courte la veille , ce soir tout le monde dort de bonne heure

26.6.2011 hopital de orbigo - astorga  16,33 km en 3h52
glycémie à 1,09
réveil à 7h. sûrement la meilleure nuit en gîte que j'ai passée en gîte
alors que je sors vers 8h, alain me rattrape .quelle surprise je le croyais devant
après discussion nous décidons de faire une petite étape aujourd'hui car la météo prévoît une grosse canicule et déconseille de marcher l'après-midi
de plus nous prenons la variante évitant ainsi la route et traversant plusieurs petits villages
arrivés à astorga il nous faut prendre une passerelle interminable permettant de franchir la voie de chemin de fer
pendant que nous savourons une bière, nous voyons passer un défilé de communiantes toutes plus belles les unes que les autres
au gîte municipale nous retrouvons jacques et jacques et ce midi ce sera poulet frites sangria et glaces pour tout le monde : 10 euros le repas (c'est pas la france!)
sieste l'après-midi, ballade en ville , pot en soirée : vie très difficile
le soir dîner dans une pizzeria : apéro,pizza,rosé,glaces : 13 euros
le gîte fermant à 23h, nous décidons de traîner un peu en ville car il fait vraiment une chaleur insupportable
une fois rentrés, pas moyen de dormir : des espagnols extrêmement bruyants sont dehors sous nos fenêtres en train de parler (crier?)
enfin endormi, à 4h un orage assez violent me réveille : cela va nous amener un peu de fraîcheur

25.6.2011 la virgen del camino - hospital de orbigo  27,39 km en 6h27
glycémie à 1,18 sans insuline hier soir et après dîner au restaurant
partit dernier du gîte comme d'habitude, et sachant qu'il existe une variante qui rajoute 4 km, je me perds dès la sortie de la ville et je me retrouve vite sur un échangeur immense, ne sachant plus où aller
alors que je vais pour enjamber une balustrade, un patrouilleur d'autoroute parlant 3 mots de français (pas grave je l'aurais embrassé quand même) s'arrête près de moi et me dit "vous n'êtes pas sur le bon chemin" , et il me montre le "bon" chemin en contrebas
il m'explique qu'il faut retourner en arrière (au moins 1 km mais qu'est-ce que c'est un de plus ou de moins) et ouvre l'arrière de son véhicule pour charger mon sac (il a quand même eu du mal à le soulever !) et me fait monter à l'avant
tout ça pour une minute de route : c'est quand même bien la voiture
une fois qu'il m'a indiqué où prendre la bonne variante, il repart en me souhaitant "buen camino"
constatant que je sens à peine ma douleur au talon, je prends mon allure de croisière et avale rapidement les km pour arriver vers midi à st martin del camino où je fais un arrêt bière-bocadillo au chorizo
un panneau indique ici santiago 298 km alors qu'hier au gîte nous en étions à 305 (qui croire? on verra à l'arrivée)
vers 14h j'arrive à hospital de orbigo pour apprendre que c'est la fête tout le week-end donc le sommeil risque de ne pas être terrible
enfin si tout se passe bien il me reste dix à douze jours pour être à st jacques et l'aventure sera terminée (ou presque puisqu'il me restera à aller à fisterra brûler mon short)
je commence à trouver le temps un peu long à cause de ce chemin toujours pareil et sans intérêt : de grandes lignes doites qui longent la route
je retrouve jacques au gîte pendant que anne-marie a préféré l'hôtel
nous faisons nos courses pour dîner ce soir

24.6.2011 mansilla de las mulas - virgen del camino  26,18 km en 6h13
glycémie à 0,81.heureusement que je n'ai pas pris d'insuline hier soir
aïe! une douleur soudaine au talon me rappelle que ce n'est pas parceque je n'ai rien eu jusqu'à maintenant que je suis immunisé
je préfère ne pas me déchausser pour voir ce qui se passe et décide de continuer le chemin tant que la douleur ne m'empêche pas de marcher
arrivé à leone pour s'apercevoir que c'est jour ferié et donc tout est fermé,je décide de ne pas m'attarder et d'aller à l'étape suivante
je retrouve anne-marie et jacques faisant une pause et je me joints à eux . eux aussi ont envie de continuer jusqu'à virgen et nous faisons route ensemble, route traversant toute la zone industrielle et n'en finissant plus
heureusement le moral reste bon et la douleur stable , juste une petite pointe aïgue
heureusement un super gîte nous attend et c'est bien agréable un peu de confort
moment important : je me déchausse, d'abord le pied droit pour l'admirer ( comme il est beau même avec son ongle noir)
puis le pied gauche et là je fais moins le malin en découvrant une belle crevasse dans le talon
avec jacques nous partons à la pharmacie (lui a un problème différent à un pied)
dans le rayon pommades pour entretien des pieds (les pharmacies sur le chemin ont vraiment tout ce qu'il faut)  je choisis un tube de crème (8,90 euros)  qui a l'air de correspondre à mon problème
lorsque je montre mon pied et le tube à la pharmacienne , elle me dit qu'elle a mieux que ça pour moi et va dans la réserve me chercher le tube de crème miracle qu'il me faut absolument
je tremble au moment de la facture , mais non 4,90 euros au moins elle n'essaie pas de m'arnaquer
vite rentré au gîte j'utilise la moitié du tube (là j'exagère) en priant st jacques pour que ce soit efficace
puis avec valérie , bertrand , anne-marie et jacques nous partons diner au restaurant
à la sortie du resto, 2 espagnoles attablées en terrasse et déjà bien parties sur le chemin (mais de la gaité celui-là) nous invite à goûter ce qu'elles boivent : du cidre à 6%
nous y goutons tous pour leur faire plaisir et rentrons nous coucher

23.6.2011 bercianos de real camino - mansilla de las mulas 27,18 km en 5h48
réveil 6h
glycémie 1,13
étape sans histoire : c'est la meseta donc grandes lignes droites et champs de blé
quelques nids de cigogne dans les clochers font une dérivation au paysage , heureusement qu'il y a cela
en chemin, je rattrape yumiko la japonaise qui porte toujours son message sur son sac à dos
la récompense vient du gîte où je retrouve anne-marie et jacques, bertrand et yvan avec qui nous nous croisons régulièrement
copieux repas le midi car le gîte fait bar, restaurant, fabrication et vente de jambons ce qui amène pas mal d'animation avec les espagnols venant faire leurs achats
pendant que mon linge tourne dans la machine à laver, je profite du spot wifi pour mettre le blog à jour
surprise : alain est aussi dans la même ville et le soir nous trinquons en dégustant une sangria
dîner vers 20h30 toujours au gîte puisque la nourriture est bonne et pas chère

22.6.2011 ledigos - bercianos de real camino  27,84 km en 6h19
glycémie à 1 après une bonne nuit
évidemment je suis encore le dernier à partir après le petit déjeuner : café noir et cake (j'en ai au moins pour 3 jours)
le chemin suit encore la route aujourd'hui et dès qu'il y a une variante pour aller voir une église ou une ruine je m'empresse de la prendre
ainsi un peu avant sahagun je vais voir les travaux de restauration de la chapelle de la virgen del puente et je profite du coin pique-nique pour faire une pause casse-croûte
arrivé en ville, alors que je prends une photo près de l'office de tourisme, j'entends de la musique provenant du bâtiment
n'étant pas curieux de nature, je vais aussitôt voir ce qui se passe et là dans une salle de spectacle , les enfants d'une école présentent aux parents leur spectacle de fin d'année scolaire
et le plus surprenant c'est que la musique accompagnant leur chorégraphie est une chanson en français
je serais bien resté dormir dans cette ville assez importante mais si je veux être à leon vendredi il faut avancer.dommage
je reprends donc le chemin et au bout de 2 km je trouve un panneau indiquant "santiago : 315 km"
bizarre je ne pensais pas être aussi prêt
un peu plus loin c'est un petit monument indiquant que manfred kress un pélerin allemand est décédé là le 9.6.1998
enfin j'arrive à bercianos et je tourne un moment dans le village désert avant de trouver l'albergue tenu en ce moment par 2 hospitaliers français jean-claude et philippe qui se désolent du manque de fréquentation depuis 3 jours
je retrouve anne-marie et jacques qui ont décidé de s'arrêter ici pour ce soir : nous sommes faits pour être ensemble et tout ça sans se concerter
ce gîte fonctionne sous le mode du donativo (chacun donne ce qu'il peut ou veut) et ce soir ce sera repas communautaire
tout le monde participe à l'élaboration du repas (pas beaucoup de volontaires pour éplucher les oignons ) et mange ensemble
après la sieste, je pars à l'épicerie du village acheter un peigne et du savon : par chance il y en a et sur le chemin je trouve un panneau indiquant "santiago : 347 km" ce qui paraît plus plausible et me fera arriver vers le 7 juillet
pendant que certains préparent le repas, je dresse la table pour 14 personnes et le repas commence par la présentation de chaque personne présente
en résumé il y a 5 français,1 mexicain,3 italiennes,1 espagnole,2 suédoises,1 finlandaise et 1 japonaise mais tout le monde arrive à se comprendre et c'est ça le plus étonnant
une fois ingurgités une énorme salade composée, 2 assiettes de spaghettis et un yaourt chaque personne chante une chanson de son pays : moment super sympathique et qui permet de créer des liens un peu plus fort avec chaque personne rencontrée
sûrement que demain les "buen camino" échangés n'auront plus la même consonnance
les amateurs de belles photos attendent le coucher du soleil pour immortaliser le "plus beau coucher de soleil d'espagne" dixit les hospitaliéros

21.6.2011 carrion de los condes - ledigos 24,45 km en 5h44
un réveil sonne à 5h30 mais personne ne réagit et donc un peu plus tard il recommence à sonner
je vois la hollandaise regarder son téléphone et anne-marie et jacques se lever pendant que je râle après celui ou celle qui ne réagit pas
nouvelle sonnerie et là je me lève pour m'appercevoir que c'est mon téléphone que j'avais programmé la veille afin de partir à la fraîche car l'étape était annoncé difficile
la honte et le remords m'ont brusquement envahit mais je me suis fait tout petit et la hollandaise a pu se rendormir car elle va rester ici se soigner (c'est le seul cas où on peut rester plusieurs jours dans le même gîte)
glycémie à 0,79
petit déjeuner : café noir et cake espagnol mais pas terrible, je termine les yaourts qui me restaient
aujourd'hui l'étape ne fait que 17 km mais c'est sans point d'arrêt et en plein soleil donc en partant je m'arrête à la boulangerie acheter du pain frais et j'ai un sachet de salamis espagnol plus une salade et 2 litres et demi d'eau (bonjour le poids du sac à dos) donc je devrais tenir
en fait au bout de 10km je m'apperçois qu'une aire de pique-nique non renseignée dans les guides mais peut-être est-ce trop récent
je retrouve anne-marie et jacques qui étaient partis avant moi et je repars rapidement
arrivé à calzadilla de la cueza terme de l'étape, je casse la croûte avec le meilleur pain que j'ai mangé deuis que je suis en espagne et le salamis
et je décide de continuer vers ledigos à 7 km plus loin
là bonne nouvelle j'obtiens une chambre individuelle pour 11 euros donc cela va me faire une bonne journée de repos au calme
la mauvaise nouvelle c'est le manque d'amabilité des gens , à croire qu'on les dérange
je rencontre anne-marie et jacques qui décident de faire 3 km supplémentaires pour atteindre le prochain gîte
malheureusement alors que je fais une bonne sieste le téléphone sonne : c'est françoise qui vient prendre de mes nouvelles .tant pis je vais me rendormir
dîner au gîte : pâté pimenté espagnol, salade de riz au fruits de mer,banane
entretien minimum des pieds avant d'aller se coucher : coupe des ongles et ponçage des talons

20.6.2011 fromista - carrion de los condes 21,83 km en 5h19
glycémie à 0,81.comme hier soir j'avais mangé des spahettis et une glace j'avais mis 15u au lieu de 10
à 6h30 allumage des lumières et mise en route de la musique : avec ça c'est sûr que personne ne traîne au lit
petit déjeuner au gîte puis c'est le départ
à l'arrêt de bus, je rencontre les deux périgourdins qui repartent en car à burgos afin de prendre leur train pour rentrer chez eux
ils n'ont pas l'air très joyeux mais me souhaitent quand même "buen camino"
aujourd'hui c'est une étape à ne pas retenir : 20 km le long de la rn 120
heureusement une variante avec plus de km à faire est possible et je m'empresse de la prendre
au bout de quelques km je rattrape anne-marie et jacques et nous marchons ensemble jusqu'au monastère de villovieco
malheureusement , la fontaine indique "eau non potable"
je décide de reprendre le long de la route pour aller à villarmento de campos où là je trouverais de l'eau c'est sûr
effectivement dès l'entrée du village il y a une belle fontaine ... malheureusement en panne m'explique un vieux monsieur poussant une brouette avec des jerricans d'eau dedans
devant mon air dépité, il me propose aussitôt par geste de me donner de l'eau et nous remplissons mes deux bouteilles
gros remerciements et je reprends la route rn 120 jusqu'à villalcazar de sirga où j'avale un gros sandwich au chorizo arrosé d'une bonne bière bien fraîche : l'eau attendra un peu
quelle horreur ce chemin en bordure de route avec un trafic incessant et pas un arbre pour donner de l'ombre
juste avant d'arriver à carrion je retrouve anne-marie et jacques qui ont continué par la variante mais en plein soleil eux aussi
nous finissons par arriver au monastère de santa clara où pour 5 euros nous disposons d'une chambre pour 4 : pas de grand dortoir pour ce soir et comme je dois être le seul ronfleur je ne vais pas me déranger
une hollandaise avec une fracture de fatigue à un pied vient compléter la chambre
le médecin qu'elle a vu lui conseille de s'arrêter au moins une semaine : le moral n'est pas au beau fixe
après la routine je m'offre une petite sieste puis visite de la ville, mise à jour du blog à la terrasse d'un café ayant un spot wifi
j'essaie d'appeler mon cousin rolland mais le téléphone m'indique "réseau occupé" et je ne suis pas le seul dans ce cas
il faudra attendre 21h pour que je puisse joindre françoise : bizarre c'est la première fois que je rencontre ce problème
nous allons faire nos courses dans un super marché tenu par des français et nous rentrons manger au gîte : poulet au riz, lasagnes,fromage avec une bonne bouteille de rioja (vin rouge ) et yaourts
nous restons discuter avec des cyclistes français venant de dunkerque par le puy afin de finir la bouteille
22h tout le monde au lit

19.6.2011 castrojeriz - fromista 26,51 km en 6h15
glycémie à 0,88
petit déjeuner pris à l'albergue avant le départ vers 7h30
l'hospitalier nous avait prévenu mais la première montée est très longue (plus de 20 mn), heureusement le soleil ne chauffe pas encore de trop mais c'est encore une belle journée qui s'annonce: c'est quand même plus agréable que la pluie
ensuite c'est de nouveau de grandes lignes droites
après 12 km, je fais une petite halte casse-coûte au puente (pont) fitero qui enjambe la rivière pisuerga
le long de la route, nous avons droit à des distributions de publicité sur les commerces que nous pourrons rencontrer
je décide de faire une pause bocadillo (sandwich) à boadilla del camino à 5km de l'arrivée mais pas de chance c'est fermé pour quelques (?) minutes
n'ayant pas le courage d'attendre je reprends la route (où plutôt le chemin)
vers midi, julie m'appelle pour me souhaiter une bonne fête (c'est normal je suis son père) ce qui interrompt la monotonie du chemin
bientôt, le paysage devient plus sympa et ombragé car nous longeons le canal de castille et ce sera comme ça jusqu'à l'arrivée
je m'arrête à la première albergue privado (auberge privée pour pélerins) mais elle est située près de la voie ferrée et il y a 40 lits dans le même dortoir : je m'enfuis vite en courant (en fait en marchant plus vite qu'en arrivant)
heureusement, la 2ème que je visite est beaucoup plus accueillante et mieux située avec des patrons charmants
il n'y a que deux dortoirs de 10 lits chacun
je commence par manger une pizza surgelée (c'est tout ce qu'ils ont) puis douche, lavage du linge et repos dans le jardin à l'ombre d'une tente en écrivant le blog
il y a là également 2 norvégiennes dont une qui parle très bien français et un anglais pour l'instant
l'après-midi se passe dans le jardin, à l'abri du soleil, à discuter avec les autres marcheurs 
en soirée je descends au village et retrouve les deux périgourdins dont l'un est un véritable boute-en-train : dommage qu'ils quittent le chemin demain
pendant qu'ils rentrent manger au gîte (ils transportent leurs camping-gaz) je retrouve anne-marie et jacques ainsi que deux autres marcheurs et nous partons dîner ensemble

18.6.2011 hornillos del camino - castrojeriz 22,54 km en 5h10
glycémie à 1,11
je démarre ce matin sans rien prendre au petit déjeuner
petite étape tranquille même si le chemin ne comporte que de grandes lignes droites au milieu de champs de blé, mais le chemin est vraiment praticable
en cours de route, je croise un véhicule de la guarda civile : il paraït qu'ils patrouillent tout le long de la meseta pour aider les marcheurs en difficulté
arrivé au village, je trouve une place au gîte municipal (30 lits dans la même pièce) géré par paco, une personne particulièrement sympathique même si ici il n'y a qu'un four à µondes dans la cuisine, sans doute du fait qu'il y a beaucoup de restaurants a proximité
je vais quand même faire les courses et ce soir ce sera haricots au chorizo et pêches au sirop (la glycémie a intérêt à être bonne demain)
petit tour vite fait car il n'y a rien à voir puis sieste pour reposer le genou
une nouvelle ballade en ville pour faire comme les espagnoles et je retrouve deux français du périgord qui arrêtent leur périple demain à fromista (un des deux n'a eu la permission d'absence que pour mois donc ils reprendront l'année prochaine là où ils s'arrêtent cette année)
effectivement, ils se sentent un peu frustrés surtout lorsque je leur dit que j'ai le droit (et même l'obligation) d'aller à santiago
après le repas, nous reprenons notre discussion à laquelle viennent se joindre anne-marie et jacques une  bretonne de quimper et un charentais déjà rencontrés
c'est vrai que la journée je préfère marcher seul afin d'être libre de mes mouvements, autant le soir c'est un vrai bonheur de se retrouver en groupe pour passer la soirée
vers 22h tout le monde va se coucher (les albergues municipales ferment à 22h et de 6h à 8h le matin tout le monde doit être parti)